Mon Ange
d’après le roman de Guillermo Rosales
Traduction : Liliane Hasson – Éditions : Actes Sud
Adaptation, mise en scène, interprétation : Aurélia Labayle, Aurélie Vilette
Musique : Lionel Banevitch
Lumière : Jonathan Climent Sarrion
Regards : François Lazaro, Jean-Christian Grinevald, Marc Lacourt
Création le 23 mars 2016 à Anis Gras, le lieu de l’autre
12 Représentations : Clastic Théâtre – Anis Gras – Théâtre Rutebeuf, Clichy – La Nef, Manufacture d’utopies
Coproduction : Compagnie 36 du mois – Soutiens : Clastic Théâtre, Anis Gras, Houdremont Scène conventionnée, La Grange Dimière, La Nef, L’Aquarium, SPEDIDAM
Mon Ange, c’est un roman, une autobiographie, un polar, un geste poétique qui émerge du chaos de l’exil et de la folie : folie de ne plus croire, en rien qui vaille.
Il y a un homme, un écrivain, qui cesse d’écrire ;
il y a un ami qui lui demande d’écrire pour survivre ;
il y a une bande de cabossés pris dans leurs pulsions de vie et de mort ;
il y a une femme qui les regarde et les peint.
Quand elle arrive, tout change, comme si son dessin donnait sens.
Alors du boarding home de William Figueras, il n’y a plus que les chaises et chaque chaise à son fou. Qui sont-elles, ces narratrices ? Récit cru des traitements infligés aux pensionnaires, échappatoires dans les rêves ou dans la ville. Elles disent ça. Ce récit qu’elles portent de tout leur corps, poids des mots, poids des chaises. Un peu folles, elles aussi sans doute. Il faut courir partout pour ne rien oublier, pour dire tout de ce qui pourrait être un souvenir. Celui d’une visite dans un asile. Celui d’un proche qu’on y a laissé. Celui de l’Amérique pendant la guerre froide et du communisme au loin. Celui des lectures d’Hemingway et de la littérature comme refuge. Le bruit furieux des laissés-pour-compte, laissés-pour-mort et l’impossible échappatoire quand la folie semble ne pas vouloir vous quitter. Un très beau travail. Rémi Deulceux
« Seules avec une forêt de chaises convoquées une à une, les deux femmes portent ce récit, scrutant les mots par leur corps, mais aussi par les chaises peuplées de présences fantômes.Passeuses de texte, passeuses de vie aussi, d’une vie aux limites du raisonnable, du supportable elles auscultent le texte de Guillermo Rosales. Deux voix de femmes pour porter une voix d’homme, deux femmes qui entendent de l’intérieur, avec leurs tripes, leur rythme, leurs doutes aussi. Un travail qui sans être un travail sur la marionnette s’en approche dangereusement en quêtant des présences désincarnées. Le Clastic théâtre soutient ce beau travail exigeant. »
François Lazaro, directeur artistique du Clastic Théâtre, 20 mars 2017
“Une réussite incontestable !
90′ d’immersion, sans jamais perdre le spectateur, deux actrices, un bassiste et… bien plus de personnages, des chaises, une scénographie ciselée, et que d’émotion(s) ! Profond sans être lourd, complexe sans être compliqué, j’y ai senti un équilibre dans la narration, une justesse de ton.
Le procédé narratif est vraiment pertinent et votre interprétation par dessus ça est juste, entrainante et impliquante.
L’excellent moment passé paraît trop court tant on voudrait continuer à vivre avec William Figueras, Francine et les autres.
Ça donne envie d’en reprendre… et de lire le roman !
Encore bravo !”
Yves Gattegno
« J’avais passé un moment génialissime… foncez voir ce spectacle ! »
« Très beau spectacle ! A voir ! »
Christophe Delerce
« Merci pour cet ange que j’ai trouvé formidable. »
Micaëla Etcheverri
“Hier j’ai assisté à une très belle représentation… qui me colle aujourd’hui à la peau… Merci mon ange !”
Corinne Penaherrera Leconte
“J’y suis allée, c’était magnifique ! Un génie de créativité et d’humanité, je vous le recommande vivement.
J’ai été vraiment touchée par votre mise en scène et tous ces personnages merveilleux ! Bravo et merci à vous”
Nahomeh Mercier
“Voir Mon Ange urge !”
Daniel Motta